
TERIA participe à la mesure de la borne méridienne de Paris à Prats de Mollo
Le vendredi 18 juin dernier, TERIA – partenaire historique des géomètres experts a eu le plaisir d’accompagner les membres de l’Union Nationale des Géomètres Experts des Pyrénées-Orientales (UNGE 66) dans la mesure de la borne méridienne de Paris sur la frontière Franco-Espagnole.
Cette année, la montée au col del Pla au pied du Pic de Castabonne, sur le territoire de la commune de Prats de Mollo, a été effectuée en VTT électrique.
En mai 2016, la Chambre départementale l’UNGE 66 avait engagé une action consistant à matérialiser le passage du méridien de Paris sur la frontière Franco-Espagnole. « Le choix du méridien de Paris n’était pas anodin puisque c’est le long de celui-ci qu’au XVIIIème siècle, les relevés effectués par nos ancêtres ont permis de mesurer un arc du méridien terrestre et de définir le mètre, étalon du système métrique qui sert aujourd’hui de référence dans le monde entier. » commente Sylvain Moreau, Secrétaire départemental UNGE 66.
Malheureusement, les observations dues à l’accès modeste aux réseaux des opérateurs téléphoniques, n’avaient pas permis de déterminer avec suffisamment de précision les coordonnées de cette borne. L’UNGE 66 a donc proposé de terminer le travail avec le soutien de nombreux partenaires.
Parmi les partenaires, TERIA et Géomesure, l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN) et l’Institut Cartographique Catalan (ICGC) présents afin d’exploiter la donnée mesurée. L’UNGE 66 a également invité l’Inspecteur du Cadastre de Perpignan, l’Ordre des géomètres-experts et son homologue espagnol, l’AMF 66, ainsi que le Maire de Prats de Mollo.
Départ le vendredi 18 juin à 9h30, un groupe d’une quinzaine de personnes, a rejoint le Pic de Costabonne (situé à 2340 mètres d’altitude), à vélo électrique. Il s’est arrêté au niveau de la montée au col des Pla, puis a fini son ascension à pieds. L’occasion de découvrir une faune et une flore riches et préservées.
« Les conditions étaient idéales, nous avons rencontré des isards, des vautours avec comme toile de fond le Canigo. »
Les nouvelles technologies étaient aussi du voyage : « Aujourd’hui, les mesures se font grâce à des satellites en orbite autour de la Terre. Le drone fait aussi partie de la palette des géomètres-experts pour faire des images mais surtout pour la modélisation 3D et avoir une topographie de grande ampleur. » affirme Sylvain Moreau.
Les résultats obtenus vont notamment permettre à l’Institut géographique national de reporter la borne et ses données récoltées par le Terminal TERIA sur les cartes. Et symboliquement de déterminer le passage avec précision de la méridienne.
L’équipe de TERIA était ravie d’accompagner les géomètres-experts dans cette expédition scientifique et humaine.
©UNGE 66