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Comment utiliser son récepteur GNSS lors des perturbations ionosphériques ?

Défilez et Explorez

PERTURBATIONS IONOSPHÉRIQUES : Gardez le cap avec votre récepteur GNSS

L’année 2025 sera marquée par une intensification importante de l’activité ionosphérique, liée au pic du cycle solaire 25 en cours.

Ce phénomène est susceptible de perturber significativement la qualité de réception des signaux GNSS, avec des répercussions sur la précision et la fiabilité des mesures.

Il est toutefois possible de limiter ces impacts grâce à des dispositifs d’anticipation et à des solutions techniques appropriées.

Les effets de l’ionosphère sur les signaux GNSS

Effet

Impact sur le GNSS

Retard de propagation : Diminution de la vitesse du signal en traversant la couche ionisée

Erreur sur la distance satellite-récepteur
→ perte de précision

Réfraction du signal : Déviation légère du signal due à des gradients de densité électronique

Modification de la géométrie
→ dégradation de la solution de positionnement

Scintillation ionosphérique : Fluctuations rapides d’amplitude et de phase du signal

Pertes de verrouillage satellite,
signaux instables

Dérive de phase / sauts de cycles : Instabilités de la phase porteuse causées par des irrégularités ionosphériques

Erreurs critiques en RTK / PPP
→ interruption ou redémarrage de la solution

Heure locale

Forte variabilité en fin de journée autour du coucher du soleil
→ Augmentation des scintillations et des irrégularités

Latitude géomagnétique

Régions équatoriales et polaires plus exposées aux perturbations
→ Risque accru de perte de signal et de fortes distorsions

Activité solaire

Corrélée au cycle solaire de 11 ans (prochain pic attendu en 2025)
→ Perturbations plus fréquentes et plus intenses pendant les maxima solaires

Conditions géomagnétiques

Tempêtes solaires ou orages magnétiques (indice Kp élevé >6)
→ Forte instabilité de l’ionosphère impactant sévèrement les signaux GNSS

1. UTILISER UN RÉCEPTEUR GNSS À MINIMA BI-FRÉQUENCE
Les récepteurs GNSS qui utilisent deux fréquences (par ex.L1 et L2) peuvent compenser en grande partie les effets de l’ionosphère même si ce sont les récepteurs de dernière génération tri-fréquence qui sont à privilégier.

2. OPTIMISER LES DONNÉES GNSS AVEC LE PPP OU LE RTK
Grâce à son réseau en constante évolution, TERIA installe de nouvelles stations GNSS et élargit son réseau de partenaires à l’international, assurant une fiabilité et une précision accrues dans la correction des données. L’intégration de corrections en temps réel peut se faire via le RTK à partir de stations fixes (CORS), transmises via NTRIP ou le PPP qui, plus autonome, utilise des modèles globaux et des corrections ionosphériques sans infrastructure locale, idéal dans les zones isolées.
Le choix entre RTK et PPP dépendra des besoins spécifiques de l’application, de la disponibilité des infrastructures et des contraintes de temps et de connectivité.

3. SURVEILLER L’ACTIVITÉ IONOSPHÉRIQUE
Avant ou pendant une mission GNSS sensible, il est recommandé de vérifier les alertes de tempête solaire ou géomagnétique en consultant des sources fiables telles que NOAA, SpaceWeatherLive ou l’IGS.
Il est également préférable d’éviter les périodes où l’indice Kp dépasse 6, car un tel niveau indique une forte perturbation géomagnétique pouvant compromettre la précision des mesures GNSS.

4. UTILISER DES CONSTELLATIONS GNSS MULTIPLES
Les récepteurs multi-constellations, capables de capter simultanément les signaux GPS, GLONASS, GALILEO et BEIDOU, offrent une meilleure redondance et une plus grande résilience face aux perturbations.
Ils permettent également d’exclure les satellites affectés sans compromettre la continuité ni la précision du positionnement.

5. AUGMENTER LE TEMPS D’OBSERVATION
Pendant les périodes de perturbations, il est conseillé d’allonger la durée de collecte des données lors des observations statiques. Cela permet de lisser les erreurs sur la durée et d’appliquer, si nécessaire, des méthodes de post-traitement plus robustes pour améliorer la qualité des résultats.

6. POST-TRAITEMENT DES DONNÉES GNSS
En cas de perturbation ionosphérique, le post-traitement permet une correction plus fine. Il est préférable à l’utilisation en temps réel pendant une période instable.

EN RÉSUMÉ :

  • Utiliser un récepteur bi-fréquence multi constellation
  • Surveiller les conditions géomagnétiques
  • Privilégier les techniques différentielles (RTK, PPP, post-traitement)
  • Allonger les sessions de mesure si possible

PYX, LA SOLUTION ALL-IN-ONE FACE AUX ÉVÈNEMENTS IONOSPHÉRIQUES

De plus, un module développé par TERIA est disponible sur l’application iTERIA permettant de consulter le niveau de perturbation ionosphérique i95 en temps réel.

Téléchargez iTERIA pour suivre l’activité ionosphérique

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