Le drone est un outil incroyable lorsqu’il est bien utilisé. Cependant, il présente aussi des limitations dans certaines zones de déploiement.
Le cas des systèmes par satellites : certains systèmes de navigation par satellite utilisés pour les drones reposent sur la technologie GNSS. Cependant, les signaux sont susceptibles d’être bloqués par des bâtiments de grande hauteur ou par de mauvaises conditions météorologiques.
Le cas des réseaux cellulaires : les réseaux cellulaires existants ont été conçus pour prendre en charge un trafic asymétrique et offrir une bande passante élevée (par exemple pour les téléchargements ou le partage de contenu en streaming). Cependant, il existe de nombreux cas où les drones auront besoin d’une bande passante élevée en voie montante (par exemple pour transmettre des vidéos en haute définition enregistrées depuis les airs). Les antennes cellulaires sont également orientées vers le bas afin d’offrir une meilleure couverture au sol et de réduire les interférences entre cellules, mais les drones de surveillance aérienne auront besoin d’une couverture en haute altitude depuis leurs stations de base.
Les institutions gouvernementales : elles vont mettre du temps à autoriser le déploiement et à uniformiser les réglementations à l’échelle mondiale. (Formation obligatoires, examens déclarations, zones restreintes…)
Sécurisation des données : Pour continuer à déployer et démocratiser l’utilisation des drones en zones urbaines, il est crucial de répondre aux préoccupations du grand public. Avec une surveillance accrue, il est impératif de fournir des garanties concernant le traitement des données enregistrées en vol. Les utilisateurs doivent pouvoir avoir une visibilité sur les données collectées, leur utilisation, leur lieu et leur durée de conservation. La détection et l’évitement des obstacles sont également essentiels pour réduire les risques que les drones posent pour le public. Muni d’un système GNSS précis, le drone peut acquérir des informations de position qui seraient diffusées via l’ADS-B à d’autres drones et aux utilisateurs de l’espace aérien, garantissant ainsi une transmission rapide des données de position pour la détection et l’évitement des collision (DJI AirSENSE)